Entrez par la porte étroite […]
Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent.
Matthieu 7.13-14
Après avoir écrit : Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve, le prophète Ésaïe ajoutait : Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées, qu’il retourne à l’Éternel qui aura pitié de lui…1
Nous ne dirions pas la vérité si nous laissions croire que chercher Dieu et le trouver sont choses faciles. Le chemin qui conduit à Dieu, celui de la vie véritable, est une voie montante, resserrée, difficile. La porte en est étroite, car il s’agit d’admettre que l’on est perdu loin de Dieu et d’éprouver le désir d’une vie différente. Cette double attitude s’oppose à notre orgueil : « Moi, perdu ? » et à notre “bonne” conscience : « Moi, méchant, pécheur ? » L’admettre, en souffrir, reconnaître sa responsabilité, cela s’appelle, dans la Bible, retourner à Dieu, se repentir. C’est le passage obligé dont on ne peut faire l’économie.
Nul remède ne convient à celui qui refuse de se reconnaître malade. Nulle grâce n’a de sens pour qui ne se sait condamné ! C’est en cela que l’Évangile, la bonne nouvelle, est d’abord un terrible diagnostic divin : Il n’y a pas de juste, pas même un seul. Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu2 !
Suis-je prêt à l’admettre, à abandonner mes excuses, mes illusions ? Alors la suite me concerne : … et ils sont gratuitement justifiés par Sa grâce.
Richard Doulière
1 Ésaïe 55.6-7 2 Romains 3.10 et 3.23
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 3, versets 10, 11 et 21 à 26.