L’herbe sèche, la fleur tombe ; mais la parole de notre Dieu subsiste éternellement.
Ésaïe 40.8
Hiver 1946… Trois Bédouins, en explorant une grotte près de Qumrân au nord-ouest de la mer Morte, découvrent des jarres de terre cuite de 60 cm de haut. Elles recèlent de vieux rouleaux de cuir en piètre état, mais dont la valeur va s’avérer inestimable. Parmi ces manuscrits, un grand rouleau qui contient la version complète du livre biblique du prophète Ésaïe. Remontant au 2ème siècle av. J.-C., ces documents deviennent les plus anciens textes bibliques jamais découverts. Jusqu’alors le manuscrit le plus ancien du texte complet de la Bible hébraïque remontait au Moyen-Âge : le Codex Leningradensis, copié en l’an 1008. Or les différences entre le rouleau d’Ésaïe et le manuscrit de 1008 sont minimes et concernent essentiellement l’orthographe, sans que le sens en soit altéré. Compte tenu de la longueur du rouleau (66 chapitres pour un total de 16 930 mots), ces différences peuvent être considérées comme négligeables : les deux versions sont fondamentalement identiques.
Ce fait révèle de façon spectaculaire la transmission parfaite du livre biblique à travers près de douze siècles ! Comment ne pas y voir la main de Dieu qui a préservé sa Parole à travers les âges ? Que cela nous encourage à l’étudier avec d’autant plus d’attention !
Bernard Grebille
________________
Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 40, versets 6 à 8.