À la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer.
Matthieu 14.25
Le surfeur polonais Maciek Kozierski avait un rêve : celui de marcher sur la mer. Équipé d’un kitesurf, il se rendit en Israël, sur la mer de Galilée, là même où Jésus avait réalisé cet exploit. Au bout de quatre jours d’efforts et de souffrances et plus de cinquante essais, il y parvint. Lancé à vive allure, il lâcha l’aile de son engin, puis sauta de la planche pour finir par courir quelques secondes sur l’eau.
Quelle différence avec le récit biblique ! Jésus n’eut besoin d’aucun moyen de propulsion pour se tenir sur les flots. Jésus ne courut pas, mais il marcha. De plus, alors que Maciek avait besoin d’une eau calme, le récit biblique précise qu’un vent fort soufflait le jour où Jésus accomplit ce prodige.
La pâle imitation de Jésus par le surfeur polonais est un témoignage éloquent du gouffre qui sépare les plus grands exploits des hommes de ceux accomplis par le Fils de Dieu. La médecine, la science, les connaissances ont beau évoluer à grands pas : ce que Jésus a fait reste au-dessus de tout et de tous.
Et surtout, quelles que soient les tentatives d’imitation de Jésus que l’on peut trouver dans le monde, il est un domaine dans lequel nul ne pourra jamais l’égaler : sa sainteté. Jésus était sans défaut, sans faute, sans péché.
N’est pas Fils de Dieu qui veut !
Gilles Georgel
________________
Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 14, versets 24 à 33.