Au risque de vous déplaire

Si nous prétendons n’être coupables d’aucun péché, nous vivons dans l’illusion, et la vérité n’habite pas en nous.
1 Jean 1.8

J’ai une mauvaise nouvelle : nous sommes tous coupables de méfaits ! Faux ?
« Je n’ai pas tué, (presque) pas volé, je ne dis guère de mensonges. Certains vont jusqu’à me citer en exemple. En regardant bien, je suis quelqu’un d’ordinaire, avec ses désirs, ses rêves, ses tentations, ses idées tordues… mais pas si mauvais que ça, au fond ! » Est-ce ainsi que vous répondriez, estimant n’avoir pas grand-chose à vous reprocher ?…
Pour moi, cependant, en lisant l’évangile, je me suis découvert comme dans un miroir, bourré de défauts, responsable de plein de loupés, en route pour passer à côté de l’essentiel tant je veux tout voir, tout faire, tout connaître !
Et puis, le temps passant, je vois partir mes amis, les uns après les autres… Et je me demande : que deviennent-ils après le grand passage, même s’ils ne se comptent pas parmi les grands criminels ?
Ne faut-il pas se poser ces questions pendant que nous sommes libres et capables de nos choix ?
Mais j’ai aussi découvert la bonne nouvelle : le Fils de Dieu est venu payer de sa vie le prix de mes fautes et de mes insuffisances. Quiconque croit en lui, Dieu le rachète et le voit sans défauts. En lui se trouve le salut ! Extraordinaire, n’est-ce pas ?

Bernard Doise

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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 6, versets 11 à 23.

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