Ils ont, en effet, l’intelligence obscurcie et sont étrangers à la vie que Dieu donne, à cause de l’ignorance qui est en eux et qui provient de l’endurcissement de leur cœur.
Éphésiens 4.18
Un collectionneur allemand, fasciné par l’art de se défendre, a amassé toute sa vie des cuirasses qu’il a vendues aux enchères pour un montant de plusieurs millions d’euros. Sa collection regroupait également des crustacés et des scarabées provenant du monde entier, dont les carapaces avaient les formes et les couleurs les plus variées. Mais les pièces les plus remarquables étaient les armures du Moyen-Âge, parfois finement gravées et dorées sur toute leur surface, telles des merveilles d’orfèvrerie. À l’époque, les futurs chevaliers portaient dès 3 ans des cottes de mailles pour habituer leur corps au poids des armes. « L’homme n’a pas de carapace : il a dû s’en fabriquer une… », explique ce passionné.
Cette remarque ne s’applique-t-elle pas aussi à notre cœur ? Dès notre enfance, nous le « protégeons » d’une carapace qui s’épaissit avec l’âge ! Certes, les circonstances difficiles de la vie peuvent nous endurcir, mais si nous n’y prenons garde, en vieillissant nous pouvons devenir insensibles, cyniques ou incrédules, et de plus en plus inaccessibles à la grâce de Dieu.
Si Dieu nous parle, de quelque manière que ce soit, sortons de notre cuirasse et exposons-nous à son amour !
Bernard Grebille
_________________
Lecture proposée : Lettre aux Éphésiens, chapitre 4, versets 17 à 24.