À ceux de Damas d’abord, puis à Jérusalem, dans toute la Judée, et chez les païens, j’ai prêché la repentance et la conversion à Dieu, avec la pratique d’œuvres dignes de la repentance.
Actes 26.20
Une conversion, dans la tête de Monsieur Toulemonde, peut prendre plusieurs sens :
Au ski, c’est l’art de faire un demi-tour sans tomber. En finances, c’est l’expression d’une somme d’argent dans une autre unité monétaire. En religion, c’est le changement de religion.
Mais pour Dieu, qu’est-ce que la conversion ?
Qu’y a-t-il entre Dieu et l’homme ? Au début, il n’y a pas d’échange, car l’homme a une nature liée au péché alors que Dieu est saint. Pour que la relation s’établisse, il faut un changement profond, dans l’esprit, dans le cœur, et dans la vie. C’est un véritable demi-tour dans la manière de vivre, de penser, d’espérer.
Dieu peut opérer cette métamorphose dans le cœur de l’individu. Il est toujours prêt à le faire lorsque l’homme, même le pire, lui parle avec sincérité. Certains s’estiment trop pécheurs pour que Dieu s’intéresse à eux, mais ils se trompent.
Dieu ne dit-il pas lui même que si nos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront plus blancs que la neige1. C’est le résultat du sacrifice de Jésus-Christ. Il est mort pour chacun de nous afin de nous racheter des conséquences de nos fautes.
Croire en Dieu, ce n’est pas une religion, mais l’établissement d’une relation étroite, forte, solide et durable.
Bernard Doise
1 Ésaïe 1.18
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Lecture proposée : Livre du prophète Ézéchiel, chapitre 33, versets 10 à 20.