… et la mer n’était plus.
Apocalypse 21.1
C’est moi qui ai donné à la mer le sable pour limite, barrière immuable qu’elle ne doit pas franchir. Ses vagues s’agitent, mais elles sont impuissantes. Elles grondent, mais ne la franchissent pas.
Jérémie 5.22
Quel choc lorsque j’ai lu pour la première fois dans la Bible : et la mer n’existait plus. La mer occupe actuellement 80% de la surface terrestre, et elle a tenu encore plus de place dans ma vie de marin breton amoureux de la mer. Autrefois j’étais gêné quand on me demandait ce que je pensais de ce verset. J’aime toujours la mer, mais je ne suis plus paniqué à l’idée qu’un jour elle puisse ne plus exister, car je sais que Dieu prépare un nouveau monde merveilleux.
Autrefois j’avais besoin de la mer pour me faire vibrer, pour m’évader, pour me consoler ; sans la mer j’étais une âme en peine. Mais depuis que je crois au Créateur de la mer et de l’univers, c’est en Lui que je trouve la liberté et la consolation dont j’ai besoin. La mer est vaste, mais elle connaît des limites, tandis que la nouvelle terre et les nouveaux cieux que Dieu prépare n’en auront pas. Par sa présence dans ma vie, Dieu m’a donné un avant-goût de la saveur du ciel.
Nous n’avons pas à craindre d’être déçu par Dieu, car il prépare notre avenir en connaissant nos besoins les plus profonds. Ouvrons-lui largement nos cœurs afin qu’il étende les limites de notre bonheur.
Alain Monclair
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Lecture proposée : Livre de l’Apocalypse, chapitre 21, versets 1 à 8.