Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux… Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait.
Matthieu 7.1 et 5.48
Les exigences éthiques du long Sermon sur la Montagne, que l’apôtre Matthieu relate dans les chapitres 5, 6, 7 de son évangile, sont d’un niveau si élevé qu’elles ont été qualifiées d’irréalistes. En effet, qui peut les mettre en pratique ? Jésus voulait faire comprendre que personne ne peut atteindre ce niveau de perfection. Il voulait révéler le véritable état du cœur de l’homme et le mal caché qui est en lui. Son enseignement est à l’opposé de celui de l’humanisme qui prône encore et toujours l’espoir en l’homme, malgré le constat d’échec qu’il nous faut établir aujourd’hui.
Le discours de Jésus prononcé sur la montagne nous condamne, nous obligeant à reconnaître que nous ne savons pas aimer, et surtout pas nos ennemis comme il le demande¹.
Mais il y a une autre montagne, une autre colline dont parle l’évangile… Là Jésus n’a pas fait de longs discours. Sur le mont Golgotha, une croix a été dressée. Jésus y a été cloué. Là, il n’a pas dénoncé le péché des hommes, mais il l’a porté et expié pour qu’il soit effacé, pardonné, oublié à jamais.
Remercions Dieu pour ce si grand acte d’amour.
Francis Bailet
1 Matthieu 5.44
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 27, versets 32 à 44.