Censure

Les ayant appelés, ils leur défendirent absolument de parler et d’enseigner au nom de Jésus : Actes des Apôtres 4.18

Les chefs juifs sont bien embarrassés. Jésus n’a jamais été aussi vivant… que depuis qu’il est mort. D’abord le tombeau où on l’a déposé, a été retrouvé vide trois jours plus tard. Puis, à la Pentecôte, ce sont 3 000 juifs qui deviennent chrétiens. Et voici qu’une guérison miraculeuse vient de se produire à l’entrée du Temple. Un boiteux mendiant bien connu s’est mis à marcher. Les auteurs du prodige, Pierre et Jean, sont formels. C’est par le nom de Jésus-Christ que le miracle a eu lieu.

La mauvaise foi n’est jamais aussi visible que placée devant l’évidence. Contraints par les faits à l’admettre, les chefs religieux n’ont plus qu’une arme : imposer aux témoins du Christ la censure. C’est encore aujourd’hui la manière de faire des opposants à l’Évangile. Sous prétexte de laïcité (mal comprise !) dans nos pays, d’unité nationale ailleurs, on oblige les chrétiens à se taire. La réponse des apôtres indique la conduite à tenir en de telles circonstances : Jugez, s’il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à Dieu ; car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu1.

Nous non plus !

Gilles Georgel

1 Actes 4.19-20

Lecture proposée : Actes des apôtres, chapitre 5, versets 27 à 32.

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