Un constat erroné

Voici : je me tiens devant la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je dînerai avec lui et lui avec moi.
Apocalypse 3.20

Ce verset, bien connu dans les milieux chrétiens, est souvent employé à “toutes les sauces”. On oublie ainsi qu’il a été adressé à des chrétiens, ceux d’une église d’Asie Mineure, Laodicée. La description que Dieu fait de son état est loin d’être glorieuse. Pourtant, l’église croit être arrivée. Elle se décrit comme riche et n’ayant besoin de rien, parvenue au but. Mais le regard de Dieu sur elle aboutit à une appréciation bien différente : une conduite tiède, elle est intégrée à la société au point qu’elle s’y fond (ni froid, ni bouillant), elle ne se rend pas compte qu’elle est misérable et pitoyable, pauvre, aveugle et nue !
Cette église ressemble à bien des églises de nos sociétés occidentales modernes. Beaucoup de croyants se contentent d’avoir une religion, c’est-à-dire un ensemble de croyances, de rites, de pratiques, de doctrines. Ils vivent leur foi en faisant l’économie d’une relation personnelle avec Dieu, en Jésus-Christ.
Or si le christianisme n’est qu’une connaissance, une morale ou une philosophie, on doit pouvoir trouver aussi bien ailleurs. Ceci expliquerait l’attrait des religions orientales, en particulier du bouddhisme, religion sans dieu.
Jésus-Christ, lui, désire une relation vivante avec nous et il se tient à la porte de nos cœurs, de nos vies et nous la propose. Le Dieu tout-puissant, créateur de l’univers, veut être notre ami.
Ouvrons donc nos portes et invitons-le à entrer dans nos vies.

François-Jean Martin

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Lecture proposée : Livre de l’Apocalypse, chapitre 3, versets 14 à 22.

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