Sauvé in extremis

Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs.
Hébreux 3.7-8

Souvent on fait mention du brigand crucifié à côté de Jésus qui lui dit : « Je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis ! » Il a été sauvé à la dernière minute. On trouve une certaine consolation dans cette histoire. Elle prouve que le salut peut être obtenu même sur le lit de mort.
Il est rare, par contre, que l’on mentionne l’autre malfaiteur crucifié qui est mort en se moquant de Jésus-Christ.
Il est possible, c’est vrai, de trouver la repentance à la dernière minute, mais il est également possible de rejeter le Christ jusqu’au bout. Le salut in extremis est plutôt l’exception que la règle. La probabilité est plutôt du côté du rejet parce que l’habitude de toute une vie n’est pas facilement abandonnée. L’aboutissement logique d’une vie d’incrédulité ou d’indifférence est le rejet final du Sauveur.
J’ai connu un homme qui, voulant remplacer une tuile, est tombé du haut du toit sans se casser les bras ou les jambes, pour ne pas parler du cou. Il se releva sans difficulté. Ce n’est cependant pas une bonne raison de l’imiter. Le résultat n’est pas garanti… pas plus que la repentance à la dernière minute, au moment de mourir.
La sagesse est de se tourner aujourd’hui même vers Jésus pour recevoir son pardon et l’assurance de la vie éternelle.

Richard Wolff

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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 23, versets 39 à 43.

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