Quand les païens qui n’ont pas la loi font naturellement ce que prescrit la loi, ils se tiennent lieu de loi à eux-mêmes… Ils montrent que l’œuvre de la loi est écrite dans leur cœur, car leur conscience en rend témoignage.
Romains 2.14-15
Ici, l’apôtre Paul commente l’action de la conscience. Elle tient lieu de loi intérieure pour chacun. On parle de « mauvaise conscience », mais ce n’est que son bilan qui est mauvais ! C’est l’écart entre cette loi innée et notre réalité de vie qui signe notre culpabilité… Au Sinaï, Moïse a reçu dix commandements gravés sur des tables de pierre1. Les six derniers concernent notre comportement vis-à-vis des autres : Honore tes parents, tu ne tueras pas, tu ne voleras pas, etc. Ne trouvons-nous pas beaucoup de ces règles inscrites dans notre conscience ?
Le problème, c’est que l’homme écoute davantage son intérêt plutôt que la voix de sa conscience. Son esprit est changeant, et son cœur est torturé. Il lutte avec sa conscience et redéfinit ce qui est permis ou non pour s’affranchir de Dieu. Tout va très vite aujourd’hui dans notre société : l’avis consensuel en matière de bien et de mal change, évolue et prend de la distance avec la volonté de Dieu.
Plus que jamais, pour clarifier sa conscience, l’homme a besoin de la Bible ! Elle pose le juste verdict sur nous, et désigne Jésus-Christ comme modèle de droiture pour corriger ce qui va de travers.
Dominique Moreau
1 Exode 20
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 2, versets 12 à 16.