“L’annus horribilis”

Tout ce qui respirait sur la terre ferme mourut.
Genèse 7.22

C’est ainsi que la reine d’Angleterre qualifia 1992, une année particulièrement noire dans sa vie. La période du déluge dura 371 jours interminables. Ce fut également une vraie “annus horribilis”.
Devant le mal, Dieu a deux réactions différentes : la compassion ou la colère.
Au temps de Noé, la compassion s’exprime par l’arche. Mais en dehors de l’arche, aucune échappatoire. L’orage éclate quand la patience arrive à son terme. Plus tard, la compassion conduit Dieu à l’envoi de son Fils, mais un jour la colère le conduira à l’envoi du jugement.
Difficile de s’imaginer toute l’horreur du déluge. Le Dieu de Jésus-Christ a fait cela ? La réponse est oui. À sept reprises, le texte nous en répète l’étendue1. Voici les deux premières mentions : …pour anéantir tous ceux qui ont souffle de vie sous le ciel ; tout ce qui est sur la terre périra. Ainsi, tout un monde a disparu dans les flots. Personne n’a pu s’en sortir, les bons comme les méchants. Ils avaient refusé d’y croire, mais le jugement les a tous atteints. On a beau se dire que c’est impossible : le texte biblique est sans appel.
La leçon est on ne peut mieux résumée bien plus tard par David : Embrassez le Fils, de peur qu’il ne se mette en colère et que vous ne disparaissiez en chemin2. Ou, pourrait-on dire avec nos mots, « Réconciliez-vous avec Dieu, de crainte d’être condamnés par Jésus-Christ. »
C’est à réfléchir, non ?

Egbert Egberts

1 Genèse 6.17, 7.4 et 7.19-23           2 Psaume 2.12

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Lecture proposée : Livre de la Genèse, chapitre 7.

 

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