Cinq minutes pour tester Dieu

Croyez que la patience de notre Seigneur est votre salut.
2 Pierre 3.15

L’orateur américain Robert Ingersoll (1833-1899) était un athée qui s’acharnait contre Dieu. À tel point que lorsque le pasteur Albert Benjamin Simpson voulut lire ses conférences dans le but d’y répondre, il fut si révulsé par la lecture d’une seule page qu’il n’osa pas aller plus loin.
Ingersoll s’arrêtait souvent au beau milieu de ses conférences contre Dieu pour dire : «  Je donne à Dieu cinq minutes pour me foudroyer pour les choses que j’ai dites ». Il se servait ensuite du fait qu’il n’avait pas été terrassé pour prétendre que Dieu n’existe pas. Le théologien Theodore Parker a dit d’Ingersoll : « Est-ce que ce monsieur pensait vraiment qu’il pouvait épuiser la patience de Dieu en cinq minutes ? »
Dieu est l’exemple suprême de la patience. Il laisse aux hommes le temps de se repentir. Depuis qu’Adam et Ève ont pour la première fois désobéi à Dieu, les hommes l’on constamment bafoué, rejeté. Toutefois, le Dieu éternel manifeste sa patience envers ses créatures : Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme certains le pensent ; au contraire, il fait preuve de patience envers nous, voulant qu’aucun ne périsse, mais que tous parviennent à la repentance1.
Nous sommes tous au bénéfice de la patience de Dieu, caractéristique de son amour pour nous. S’il fait résonner son appel dans notre cœur, c’est parce qu’il nous aime !

Françoise Lanthier

1 2 Pierre 3.9

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Lecture proposée : 2ème lettre de Pierre, chapitre 3, versets 1 à 10.

 

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