Un ange du Seigneur le frappa immédiatement, parce qu’il n’avait pas donné gloire à Dieu.
Actes des Apôtres 12.23
Le texte dont est tiré le verset cité relate la mort brutale du roi Hérode Agrippa. L’historien Flavius Josèphe atteste que ce monarque a étalé son pouvoir pour être flatté, contrairement aux ordres de César de rester humble. À l’âge de quarante-quatre ans, il est mort après cinq jours de maux d’estomac, causés par des vers, comme l’indique notre texte. C’était l’une des morts considérées à l’époque comme les plus horribles.
Quel crime avait donc commis Hérode ? Dans notre texte, il est indiqué qu’il a « simplement » prononcé un discours si exaltant que le peuple des Tyriens et des Sidoniens a pensé entendre la voix d’un dieu. Et Hérode s’en est glorifié.
« En chaque athée il y a, sans aucun doute, un candidat à la divinité », nous dit l’historien roumain Nicolae Iorga1. C’est vrai que Dieu est patient. Il choisit de ne pas encore intervenir de manière spectaculaire dans l’histoire du monde, et ceci autorise toutes les audaces humaines…
Nous avons tellement l’habitude que des contemporains se moquent de Dieu et déshonorent son nom par leurs paroles que la sévérité de la condamnation d’Hérode nous étonne.
Souvenons-nous que ce jugement immédiat nous confirme ce que la Bible indique à de nombreuses reprises : Dieu ne donne pas sa gloire à un autre1.
Jean-Louis Théron
1 « Pensées », 1911, Roumanie 2 Ésaïe 42.8, 48.11
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Lecture proposée : Actes des Apôtres, chapitre 12, versets 20 à 22.