Qui es-tu donc, homme, pour entrer en contestation avec Dieu ?
Romains 9.20
Avec Aline1, une amie, nous avions convenu de lire une portion du livre « La foi, mirage ou source de vie ? », puis d’en discuter librement. Ce faisant, Aline manifestait une grande soif de découvrir la vérité sur Dieu. Je me contentais de répondre à ses questions. Dieu agissait dans son cœur.
Mais un jour, elle me dit : « Alors, on peut avoir fait tout le mal possible, si on vient à Dieu, il nous pardonne ? Et on peut avoir fait tout le bien imaginable, si on ne vient pas à Dieu, cela ne sert à rien ? Pour moi, c’est révoltant, et je ne veux pas en parler ! »
Quel dommage ! Je prie qu’un jour elle désire en parler et qu’elle poursuive sa quête.
Et vous, ne vous êtes-vous jamais posé ces mêmes questions, vous demandant s’il n’y avait pas là de l’injustice ?
N’oublions pas que, pour pardonner “tout le mal possible”, le Fils de Dieu, lui innocent, en a payé le prix fort : la mort. Repousser ce pardon et refuser de venir à Dieu, c’est donc mépriser celui qui nous l’a acquis. C’est nier à Dieu le droit de diriger notre vie. Or, il est le Seigneur de l’univers et le Sauveur du monde !
Dès lors, quelle portée éternelle pourrait bien avoir “tout le bien imaginable” quand nous nous retrouverons tous en sa sainte présence ?
Claude Schneider
1 Prénom d’emprunt
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Lecture proposée : Livre de Job, chapitre 38, versets 1 à 11.