Le riche mourut à son tour et on l’enterra.
Luc 16.22
Un hélicoptère lançant des pétales de roses, un carrosse antique tiré par six chevaux noirs, cercueil couleur or, tout un quartier de Rome bloqué par le passage du cortège funèbre : on enterre un parrain de la pègre romaine. Pour montrer la puissance du clan et l’emprise du défunt sur la ville éternelle, on n’a pas lésiné sur les moyens. Photos géantes du défunt sur la façade de l’église avec cette inscription surréaliste : « Tu as conquis Rome, maintenant tu conquerras le paradis. » Après la cérémonie religieuse, une Rolls emporte le cercueil. Pas sûr qu’elle ait réussi à aller au-delà du cimetière.
Cela m’a fait penser à cette histoire du Nouveau Testament où il est question d’un riche et du pauvre Lazare. Lorsqu’ils moururent tous deux, du riche il est dit qu’on l’enterra, de Lazare, que des anges le portèrent dans le sein d’Abraham (ce qui équivaut à un lieu de parfaite félicité).
Ni la cérémonie la plus grandiose même empreinte d’une authentique ferveur, ni les paroles les plus élogieuses, ni les prières les plus ferventes ou la quête la plus impressionnante n’ont le pouvoir de modifier la destinée éternelle de qui que ce soit. Seules une repentance réelle et la foi personnelle en Jésus nous ouvrent les portes du paradis. Que nous soyons riche ou pauvre, parfaitement honnête ou défavorablement connu de la justice.
Claude Siefert
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 16, versets 18 à 31.
Photo Credit: eLaboureur Flickr via Compfight cc