Les non-Juifs démontrent par leur comportement que les œuvres demandées par la Loi sont inscrites dans leur cœur. Leur conscience en témoigne également, ainsi que les raisonnements par lesquels ils s’accusent ou s’excusent les uns les autres.
Romains 2.15
Nous connaissons tous cette petite voix intérieure qui nous interpelle quand nous sommes sur le point de mal nous conduire. Elle peut également nous encourager par son approbation quand nous voulons bien faire. La conscience est cette faculté propre à l’homme qui fait de lui un être moral à même de distinguer entre le bien et le mal. Elle en fait aussi un être responsable.
Cependant la sensibilité de la conscience et son objectivité sont très variables d’une personne à une autre, selon l’éducation, le vécu, le caractère de chacun… De ce fait sa voix peut être étouffée, confuse, parfois inaudible ou faussée. On peut lui résister ou même se donner facilement « bonne conscience » en se trouvant des excuses.
Notre conscience a besoin d’être éclairée. Dieu seul, par sa Parole et son Esprit, peut l’éveiller à ce qui est juste et vrai pour lui. Quand Jésus s’est adressé à une femme samaritaine au bord du puits de Jacob1, il a interpellé sa conscience. Elle a reconnu qu’elle vivait dans le péché et elle a pu s’en libérer.
La Bible, aujourd’hui encore, est Parole de Dieu pour éclairer et éveiller notre conscience. Lisons-la et vivons-la afin d’aiguiser notre conscience !
Bernard Grebille
1 Jean 4.5-19
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 2, versets 7 à 16.