Lettre ouverte à mon fils (1)

… je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien.
Psaume 139.14

Mon cher fils, comme je te reconnais, toi le plus indépendant de nos six enfants ! La voiture en panne, tu avais dû te résoudre à nous solliciter plusieurs fois pour te véhiculer, et comme toujours, tu t’es montré très reconnaissant. Mais là, tu as ajouté : « Je n’aime pas être dépendant des autres ! »
Cela a suscité en moi plusieurs réflexions, autant pour toi que pour tous les fils et filles parmi les lecteurs.
D’abord, il va bien falloir t’y faire, fiston, mais le Créateur t’a conçu pour être… dépendant !
Dès la rencontre magique entre deux cellules mystérieusement attirées, nous tes parents, nous t’avons transmis – à notre insu – tout un patrimoine génétique qui détermine ce que tu es. Il vaut mieux pour toi – et tu le fais – que tu acceptes ce legs que tu n’as pas choisi : ton sexe, la couleur de tes yeux, ta taille, ton tempérament…
Ensuite, depuis ton apparition en ce monde, tu es dépendant de l’air que tu respires, de tes poumons pour l’inhaler, de tous les mécanismes complexes de ton corps qui te permettent de vivre sur la Terre de Dieu. Tu dépendais aussi des nutriments fournis par ta maman pour survivre et te développer, et, surtout, de la tendresse de tes parents pour pouvoir t’épanouir… Tu avais dit « indépendance » ?
Et si on faisait une pause pour louer le Créateur pour toutes ces dépendances bienfaisantes ?

Claude Schneider

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Lecture proposée : Psaume 139, versets 13 à 16.

 

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