Lettre ouverte à mon fils (2)

Le Christ nous a libérés pour que nous connaissions la vraie liberté.
Galates 5.1

Cher fils, ton Créateur t’a librement conçu tel que tu es. Tu n’y es pour rien, nous non plus ! Il t’a aussi créé dans une dépendance relationnelle en faisant de toi un être social, tourné vers les autres !
Quelle sécurité cela a été pour toi d’être pris en charge par tes parents dès ton arrivée en ce monde ! Plus tard, tu as connu l’autorité de tes maîtres, puis celle de ton patron.
Un jour, tu as offert ta précieuse indépendance à ta chère épouse. Maintenant, le bonheur de vos petits garçons est de vivre avec vous, dans la confiance.
De la même manière, le Père céleste t’a créé pour être heureux en lui confiant ta vie et en lui obéissant.
Imagines-tu vos enfants rompre leur dépendance à votre égard ? Ce serait grave pour vous et pour eux !
Celui qui refuse que le Christ dirige sa vie, est-il conscient de se priver de son amour, de son pardon et de son salut ? En agissant ainsi, on se croit au moins libre. Reconnais que c’est une illusion. Ne sommes-nous pas souvent le jouet de nos passions, de notre tempérament ou des circonstances ?
Mon cher fils, puisses-tu découvrir la vraie liberté des enfants de Dieu ! Oh, si tu savais – et si tous les fils et filles qui me lisent savaient – combien on est libre en servant celui qui est mort pour nous ! Le Christ libère de la culpabilité, mais aussi des mauvaises dépendances, y compris… celle du besoin d’indépendance envers Dieu !

Claude Schneider

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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 8, versets 31 à 36.

 

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