Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains.
Psaume 19.2
Je ne suis pas au bord de la mer, ni en montagne, ni en pleine campagne, juste à la maison, en ville. Ce matin, j’ouvre les volets à la bonne heure, je suis au rendez-vous. Devant mes yeux, l’aube se lève sur le jardin ; les couleurs sombres de la nuit disparaissent pour faire place peu à peu à la lumière du jour. Les arbres dépouillés de leurs feuilles se découpent jusque-là en ombres chinoises sur le fond du ciel doucement éclairé. Maintenant, on distingue leurs branches nues, comme des bras levés pour accueillir la lumière naissante. Derrière eux, la toile sombre commence à se remplir de couleurs, une ligne jaune très pâle, très douce partage le paysage en deux.
La couleur se fait de plus en plus intense pour, tout à coup, embraser tout le paysage d’un rouge intense, flamboyant. Un cercle se dessine alors au milieu de la toile. Petit à petit, les couleurs changent et varient pour perdre de leur intensité, mais gagner tout le tableau. Des orange, rose, violine laissent la place à des jaunes plus pâles, puis des bleus ou des gris aux teintes pastel… Tout le ciel est maintenant clair, le jour est levé. Toutes les couleurs ont disparu.
J’ai assisté à une peinture éphémère, le temps d’un lever de soleil. Demain un autre tableau m’attend, si je suis au rendez-vous. Quel artiste que notre Dieu dans ses œuvres !
Béatrice Guerche
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Lecture proposée : Psaume 19, versets 1 à 7.