L’homme naît pour souffrir, comme l’étincelle pour voler.
Job 5.7
Plutôt déprimantes, les paroles d’Éliphaz venu consoler Job, son ami éprouvé ! Mais c’est vrai, si Dieu est bon, pourquoi souffrons-nous ? Nous avons du mal à accorder la bonté de Dieu avec la réalité de la misère humaine. La Bible est formelle : Dieu est bon. Jésus disait même qu’il n’y a de bon que lui seul.¹ Pourtant la souffrance est bien là dans le monde créé par Dieu. Est-elle un signe de bonté divine ?
Le mot « souffrance » apparaît pour la première fois dans la Bible après l’irruption du péché en ce monde.² Elle est une conséquence directe de la rupture avec Dieu. Pour la combattre, Dieu n’a pas choisi de l’éradiquer. Il agit plutôt de manière à ce qu’un bien puisse sortir de ce mal produit par le péché. Exemples:-
À quel moment l’espérance d’un royaume délivré de tout mal est-elle la plus forte dans la vie des croyants ? Dans la souffrance ! Écoutez les gospels, tous écrits dans ce creuset : ils vous le diront ! À quel moment les hommes se montrent-ils le plus solidaires les uns des autres ? Dans la détresse ! D’où sortent les plus grandes œuvres de charité, si ce n’est de la compassion d’hommes et de femmes émus par la misère de leurs prochains ?
Par ailleurs, pourquoi Jésus, sans mal en lui-même, a-t-il tant souffert ? C’est pour porter et vaincre notre péché et, ultimement, nous délivrer de la souffrance que celui-ci avait causée.
Gilles Georgel
¹ Marc 10.18 ² Genèse 3.16
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Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 53, versets 1 à 6.