… nous avons la paix avec Dieu.
Romains 5.1
Nous souffrons tous d’une maladie incurable : le vieillissement. Personne ne peut éviter la mort – à moins que le Seigneur revienne avant la fin de notre vie.
Atteint d’une grave maladie, j’ai consulté un médecin. Avec beaucoup de délicatesse, celui-ci a essayé de me faire comprendre que je ne m’en tirerais peut-être pas. Je l’ai remercié pour sa franchise et son tact. Il m’a regardé quelque peu surpris, a répété sa phrase me demandant si j’avais bien compris. Je l’ai rassuré, affirmant qu’il avait été parfaitement clair et que si le Seigneur voulait m’emmener auprès de lui, j’étais prêt.
Je ne peux comprendre, ni décrire, ni expliquer le sentiment de paix profonde qui remplissait mon cœur. Tout ce que je sais, c’est qu’elle était bien réelle.
Ne vous méprenez pas. Je n’ai rien d’un super héros. J’aime la vie et en remercie Dieu chaque jour. Je n’apprécie pas la douleur ou la souffrance. Mais qu’il est bon de savoir que chaque moment de mon existence est entre les mains de Dieu et que son plan pour moi est parfait.
La paix face à une mort éventuelle ne dépend ni de mes efforts personnels, ni de la puissance de ma volonté, ni d’un « esprit positif ». Elle vient de Dieu – une réalisation de sa parole en Romains 8.16-17 (voir lecture proposée).
Au travers de cet événement de ma vie, le Seigneur m’a permis d’expérimenter cette paix et cette relation profondes. Combien je l’en remercie !
À lui soit la gloire.
Silvano Perotti
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 8, versets 16 à 25.