Jusqu’à quand, Éternel, vais-je crier à toi ? Tu n’écoutes pas. J’ai crié vers toi pour dénoncer la violence, mais tu ne secours pas !
Habaquq 1.2
Le mal est un mystère insondable, obscur. Comment concilier son existence avec la foi en un Dieu qui est amour et justice ? Il demeure le grand scandale, la pierre sur laquelle nous trébuchons tous. Pour beaucoup, c’est l’obstacle majeur qui empêche de croire…
Et pourtant Dieu ne nous abandonne pas à notre sort. Il manifeste en Jésus-Christ qu’il est solidaire de l’homme dans sa souffrance et dans son combat contre le mal. Le philosophe chrétien Marcel Neusch l’évoquait ainsi : « À l’excès du mal, qui envahit le monde et menace de submerger l’homme, il (Christ) répond en révélant un Dieu qui, par un excès dans l’amour, est engagé contre le mal. C’est pourquoi son nom se décline sur la Croix. Et il n’est autre que l’Amour. »
Nous ne voyons pas encore le mal vaincu ni la souffrance éliminée dans ce monde. Cependant la croix de Christ est le signe que Dieu ne nous abandonne pas à notre sort. Sur la croix Jésus a porté tous les péchés et les souffrances de l’humanité pour les expier. À l’excès de mal, il a répondu par un excès d’amour. Sa résurrection atteste de sa victoire totale sur le mal. Cette victoire sera manifeste quand il reviendra au dernier jour et que le diable et tous les esprits maléfiques seront définitivement mis hors d’état de nuire.
À chacun de saisir par la foi en Christ cette victoire sur le mal.
Bernard Grebille
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Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 2, versets 10 à 18.