Tout homme est comme l’herbe des prés, toute gloire humaine comme la fleur des champs. L’herbe sèche et sa fleur tombe.
1 Pierre 1.24
Je vous ai parlé de la perplexité de mon petit-fils devant le déroulement en sens unique de ses années. En fait, Axel ne panique pas devant la fuite inéluctable du temps. Nul besoin de lui expliquer déjà qu’en fait, s’il y a bien le temps qui passe sur nous, c’est surtout nous qui passons sur le temps !
J’imagine nos lecteurs un peu plus âgés qu’Axel, et j’espère qu’ils ne sont plus si insouciants que lui. Je pense qu’ils font la même constatation que moi : oui, nous… passons !! Moi, j’aimerais bien me convaincre que chaque été qui revient est juste un retour de la belle saison pour moi. Mais quelques signes dans ma forme et mon apparence physiques m’indiquent que cet été n’en est pas juste un de plus, c’est l’été de mes 69 ans, l’âge où mon papa nous a quittés pour aller auprès de son Seigneur !
Eh oui, que je me sente encore jeune n’y change rien : je vieillis bel et bien et me rapproche de la date que le Créateur a fixée pour aller le rejoindre !
Car, voyez-vous, même si je ne peux pas affirmer que le grand passage ne me fait plus peur du tout, moi non plus je ne panique pas devant la fuite des jours. La Bible nous montre bien que nous sommes des passagers sur cette terre1, et que ceux qui ont confié leur vie à Jésus-Christ ont le meilleur devant eux2, auprès de leur Seigneur pour toujours !
Claude Schneider
1 1 Pierre 2.11 2 cf. la lecture proposée
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Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 11, versets 12 à 16.