Voler Dieu

Que celui qui dérobait ne dérobe plus…
Éphésiens 4.28

Le respect de la propriété d’autrui n’est plus guère à la mode. Il y a tant d’abus de la part des propriétaires, gouvernements en tête. Alors n’est-il pas facile de transformer un vol en légitime défense ? La Bible n’est pas tendre non plus à l’égard des riches. Voyez, par exemple, ce qu’en dit l’épître de Jacques au chapitre 5 !
Une malhonnêteté en excuserait-elle une autre ? La Bible n’est pas plus tendre pour toute forme de vol, même indirecte. Voler, c’est agir en propriétaires à l’égard de choses qui ne nous appartiennent pas.
Or, c’est ce que nous faisons quand nous disposons à notre gré de notre vie, de nos forces, de notre temps, de nos capacités intellectuelles ou autres en oubliant que tout cela nous est seulement prêté et qu’il nous faudra en rendre compte un jour.
Que rien de tout cela ne nous appartient est rendu évident par le fait que nous ne l’emportons pas au jour de notre mort. On peut retarder le jour de celle-ci pour jouir plus longtemps des biens dont nous ne sommes que gérants, mais elle nous contraint à nous présenter devant Dieu les mains et les poches vides.
Oui, il est possible de se mentir à soi-même et de voler Dieu en ne laissant pas à sa disposition ce que nous prétendons être nos richesses, en en usant pour nous-mêmes au lieu d’en user selon ses directives et pour sa seule gloire.
Ne pas croire en Dieu ne supprimera pas l’échéance des comptes à rendre.

Richard Doulière

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Lecture proposée : Actes des Apôtres, chapitre 5, versets 1 à 11.

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