« Allez et dites à ce renard… »
Luc 13.32
En ce matin frais, dans cette campagne tranquille, nous cheminions à deux, nous entretenant des dangers et des pièges de la vie. Soudain, à travers la haie, au milieu de la prairie se glissa puis s’arrêta un superbe renard. Comme dans les récits poétiques, il se dressait leste, souple, au pelage roux doré sous le soleil levant, et surtout avec le regard perçant. Son côté enjôleur pouvait apparaître alors que je goûtais la beauté de ce tableau inhabituel. La facette redoutable transparaissait davantage. Les récits de dégâts dans les poulaillers ou les réserves fermières fixent le caractère de ce séduisant animal, si souvent faussement décrit comme sympathique et agréable.
Au 1er siècle de notre ère, la famille des Hérode tient une place importante en Judée, avec leurs ambitions, leurs conspirations et leurs cruautés. Jésus, qui connaît le cœur de chacun, discerne les caractères. Il qualifiera Hérode Antipas de « renard ».
Craindrions-nous ce verdict direct et fort ? Humainement, nous pouvons répondre que c’est trop violent. Ne nous en déplaise, la parole de Jésus est vérité. Pour le juste Juge, le propos convient parfaitement. Ses illustrations et ses paroles méritent d’être pleinement écoutées ! Que le monde avec ses attraits, ses illusions, ses faussetés et son habileté ne nous séduisent pas ! Laissons-nous enseigner par la création et plus encore par la Parole du Christ, un guide sûr et fiable.
Bernard Fourmont
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Lecture proposée : 1ère lettre de Jean, chapitre 2, versets 15 à 17.