Une femme pécheresse […] apporta un vase d’albâtre plein de parfum, et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait ; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux.
Luc 7.37, 38
Cette femme allait vers Jésus avec un très lourd passé. Comment l’a-t-on laissée entrer ? Étant connue pour sa mauvaise vie, elle a dû cacher son visage jusqu’à ce qu’elle soit arrivée aux pieds du Christ.1 Si elle se cache auprès des hommes, elle ne se cache pas devant le Seigneur, un masque ne sert à rien dans la présence de celui qui sonde les cœurs.
Jésus montra au pharisien de cette maison qu’il avait un cœur bien sec par rapport à celle qu’il se permettait de juger. En entendant cela, quelle consolation pour celle qui se sentait constamment jugée et rejetée !
En effet, le pharisien n’avait entouré Jésus d’aucun égard, même les plus habituels. Cette femme au contraire montre à sa manière qu’elle a trouvé en Jésus un être exceptionnel qu’elle veut honorer !
La foi lui ouvre les yeux sur Jésus, il devient bien plus qu’un simple maître, mais celui en qui on veut se confier, et qui pourvoit aux besoins les plus profonds de l’âme.
Et quel soulagement quand elle entend Jésus lui pardonner ses nombreux péchés ! Le pardon découlant de la croix relève les cœurs brisés. Une vie restaurée, qui peut s’en passer ? Jésus peut opérer ce miracle envers toutes et tous.
Francis Rivère
1 car pour les essuyer avec ses cheveux il ne faut pas de voile.
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Lecture proposée : Évangile selon Luc chapitre 7, versets 37 à 50.