Le néant comme seul horizon ?

Notre Père qui es aux cieux? ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne.
Matthieu 6.9-10

Dans un de ses romans, l’écrivain américain Ernest Hemingway (1899-1961) parodie la prière donnée par Jésus à ses disciples, appelée communément le « Notre Père »1. Voici ce qu’il écrit : « Notre Néant qui es dans le néant, que ton nom soit néant, que ton néant vienne, que ton néant soit fait sur le néant comme au néant. Donne-nous aujourd’hui notre néant quotidien. Délivre-nous du néant, car c’est à toi qu’appartiennent le néant, le néant et le néant?. » Ce texte affligeant reflète le vide de l’existence de quelqu’un qui vit sans Dieu et sans espérance.
Le chrétien, lui, sait d’où il vient et où il va, comme l’a affirmé John Wesley (1703-1791) : « Je suis un esprit venu de Dieu et retournant à Dieu, apparaissant un instant avant de basculer dans l’éternité immuable ».
Jésus invite les enfants de Dieu à s’adresser à leur Père céleste avec confiance. Il est attentif à leurs prières, comme à celles de ceux qui le cherchent. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien : ce Dieu qui est dans les cieux s’occupe de nos besoins. Pardonne-nous nos offenses : il pardonne à ceux qui se repentent et donne la force de pardonner aux autres. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire : tout vient de lui et subsiste en lui pour toujours.

Françoise Lanthier

1 Matthieu 6.9-13

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Lecture proposée : Psaume 36, versets 1 à 10.

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