Le plus beau des mots

Il a déversé sur nous une grâce après l’autre.
Jean 1.16

Quand, j’étais à l’école primaire, j’aimais par-dessus tout les leçons de vocabulaire.
Dans un carnet, nous notions avec soin le mot de la semaine avec tous ses différents sens, tous les mots de la même famille, les synonymes, les contraires. Ces leçons ont sans doute contribué à mon goût pour l’écriture.
Philip Yancey a écrit : « Je reviens sans cesse au mot “grâce” parce que c’est le seul mot théologique qui n’ait pas été gâté. Je l’appelle le dernier des plus beaux mots »1.
Ce mot a aussi une belle famille : rendre grâces, la grâce présidentielle, gratifier, congratuler, gracieux, gratification, disgrâce, ingrat, persona non grata.
C’est un mot qui contient l’essence même de l’Évangile. La grâce se manifeste sous tant de formes qu’il est difficile de la définir.
Philip Yancey a tenté cette définition : « La grâce signifie que je ne peux rien faire pour obliger Dieu à m’aimer davantage, et rien qui puisse l’obliger à m’aimer moins. Elle signifie que moi, qui mérite le contraire, je suis invité à prendre place à la table de la famille de Dieu. »1 Nous avons été élevés dans cette optique qu’il faut mériter notre place. Jésus nous appelle dans une autre direction qui ne dépend pas de notre performance, mais de la sienne. Il a remporté la victoire à la croix qui nous permet d’être accueillis par Dieu. Ce serait dommage de ne pas… accueillir cette grâce, n’est-ce pas ?

Elfriede Eugène

1 in Touché par la grâce de Philip Yancey

__________________
Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 1, versets 6 à 16.

Autres articles

0
    0
    Votre Panier
    Votre panier est videRetour à la magasin