Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon, lui répondit Jésus. Un seul mérite d’être appelé bon, c’est Dieu.
Matthieu 19.17
Lorsque j’étais enfant, l’instituteur écrivait chaque matin au tableau noir un principe de morale avant l’entrée des écoliers dans la classe. La première leçon de la journée consistait en un petit récit illustrant la pensée du jour. À cette époque, il était précieux d’être reconnu comme une personne recommandable et honorable. Des récompenses de bonne conduite mettaient fréquemment à l’honneur des citoyens méritants, même s’ils n’étaient pas des sportifs de haut niveau. Une majorité de gens croyaient encore au « bon Dieu ». C’était lui la référence entre le bien et le mal, entre ceux qui sont « bons » et ceux qui sont « mauvais ».
Même si les choses sont devenues plus floues, Dieu reste un modèle de bonté. Dans la parabole des invités1, Dieu est représenté comme un roi qui invite aux noces de son fils, mais les invités ne veulent pas venir, malgré ses appels pressants. Alors les serviteurs s’en vont par les routes et rassemblent tous ceux qu’ils rencontrent, méchants et bons, de sorte que la salle des noces se remplit de monde. La réponse de Jésus citée en en-tête s’adresse à un homme qui interroge Jésus sur ce qu’il doit faire de bon pour avoir la vie éternelle. Dieu, qui est bon, offre la vie éternelle à tous ceux qui croient en Jésus, à condition de reconnaître qu’ils ne la méritent pas.
Bernard Smagghe
1 Matthieu 22.1-14
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Lecture proposée : Psaume 36, versets 6 à 12.