Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, en vue d’un secours opportun.
Hébreux 4.16
Un jour, je suis entrée à l’Assemblée Nationale avec mon fils qui était député junior. À ce moment, j’ai ressenti une forte émotion. Nous avions conscience d’entrer dans un lieu d’exception. Il fallait une tenue appropriée, et un certain nombre de règles nous étaient imposées.
Dans de nombreuses religions, on a conscience de la grandeur incommensurable de Dieu. Et on ne s’adresse pas à lui « comme ça » ! Il y a des rituels à respecter, des sacrifices à faire, des pèlerinages à accomplir, et c’est lorsqu’on a accompli ces rituels que l’on peut espérer la bienveillance divine.
Il est bon effectivement de nous rappeler la majesté et la sainteté de Dieu quand nous voulons nous approcher de lui. L’auteur de la lettre aux Hébreux en est tout à fait conscient. Il nous parle de Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Il nous montre sa gloire : Jésus est couronné de gloire et d’honneur, il a créé les mondes, il a traversé les cieux .¹ Il nous parle du trône de Dieu – symbole de pouvoir et d’autorité – mais nous rappelle que c’est le trône de la grâce : nous y serons accueillis et écoutés, à cause de Jésus.
Quel privilège de pouvoir nous approcher de lui par Jésus, seul intermédiaire, sans rituels, avec nos propres mots, pour demander pardon, le supplier ou le louer !
Moïra Coeytaux
¹ Hébreux 2.9 ; 1.2 ; 4.14
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Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 2, versets 9 à 18.