Ils se moquaient de Jésus.
Matthieu 9.24
Une fillette vient de mourir. Toute une foule s’agite et se lamente à grand bruit, accompagnée de musiciens funèbres avec leurs flûtes. Le père, chef de la synagogue, fait appel à Jésus. Il sait qu’il a la puissance de la vie et peut faire revivre sa fille. Arrivé sur place, Jésus demande aux musiciens et à la foule de se retirer, en disant : La fillette n’est pas morte, elle n’est qu’endormie. Les habitués des enterrements sans espoir se moquent de Jésus. Pourtant, le miracle aura bien lieu devant des moqueurs médusés.
Les incrédules, les opposants, les méchants n’ont-ils pas tous besoin d’écouter Christ ? Dans cet épisode de la fillette ressuscitée, les témoins de ce miracle changeront-ils d’attitude et d’opinion plus tard ? Le texte ne le mentionne pas. Dans les récits évangéliques, diverses attitudes sont décrites : il y a ceux qui reconnaissent le Fils de Dieu venu par amour apporter le salut aux pécheurs et il y a ceux qui refusent.
Et aujourd’hui ? C’est une question de vie ou de mort, car celui qui croit au Fils a la vie, celui qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie 1. Si j’avais été dans la foule, quelle aurait été mon attitude ? Le message reste invariable, le choix libre et responsable d’une des deux destinées concerne chacun d’entre nous.
Bernard Fourmont
1 Jean 3.36
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 9, versets 18 à 19 et 23 à 26