Heureux celui à qui la transgression est remise, à qui le péché est pardonné ! Heureux l’homme à qui l’Éternel n’impute pas l’iniquité […] J’ai dit : J’avouerai mes transgressions à l’Éternel ! Et tu as effacé la peine de mon péché.
Psaume 32.1-2, 5
Pouvoir dire, « Dieu m’a pardonné », quelle grâce formidable ! Le psalmiste assure qu’il lui a suffi d’avouer ses fautes pour que Dieu efface la peine de son péché. Mais quelle est cette peine ?
La conséquence du péché, c’est la mort, autrement dit la séparation éternelle d’avec Dieu1. C’est très solennel, et on comprend l’importance de l’enjeu. Peut-on comme ce psalmiste être sûr du pardon de Dieu ?
La Bible confirme que Dieu a la capacité d’oublier nos péchés : Je pardonnerai leurs iniquités, et je ne me souviendrai plus de leurs péchés 2. Toutefois, si le terme « effacer » semble dire que ce pardon est très facile, on sait par l’Évangile que Dieu l’accorde sur la base d’un prix à payer extrêmement élevé. Tellement élevé que personne ne peut prétendre le payer. Par amour, Dieu a envoyé Jésus, notre Sauveur, le payer à notre place sur la croix. La peine de notre péché ne s’est pas évaporée, mais Jésus, en mourant, nous en a délivré en la subissant à notre place.
Oui, Dieu efface le péché de ceux qui acceptent sa grâce. Mais c’est bien plus qu’un simple coup de gomme, c’est la foi en un merveilleux acte d’amour qui nous en donne l’assurance.
Francis Rivère
1 Romains 6.23 2 Hébreux 8.12
__________________
Lecture proposée : Lettre aux Colossiens, chapitre 1, versets 12 à 14.