Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.
Matthieu 11.28
Fatigué et chargé ! Qui ne l’est pas aujourd’hui ? Le stress atteint chacun en bien des domaines.
Un gérant de supermarché m’a confié combien il est devenu la victime des ses patrons – sinon des actionnaires – qui exigent « du chiffre à tout prix ». Jeu de mots plutôt significatif !
D’abord une charge trop lourde ; ensuite la fatigue vite devenue charge dépressive. Peut-on sortir de ce cercle vicieux ?
Il faudrait pouvoir se décharger. C’est le remède que nous propose le message de l’Évangile. L’apôtre Pierre n’écrivait-il pas : Déchargez-vous sur lui (Dieu) de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous ?
Ainsi donc, c’est possible par une confiance toujours renouvelée, nourrie de la certitude que le Seigneur nous prend en charge, qu’Il nous prend à sa charge.
Encore faut-il, bien sûr, aller à lui en s’abandonnant, en acceptant de nous reposer sur ses promesses. Le Dieu qui a inventé le travail a aussi voulu le repos. Mais si nous voulons gagner le monde entier, ne nous étonnons pas d’être fatigués ; qui plus est, d’y perdre peut-être notre âme. Et que servirait-il à un homme de gagner le monde entier s’il perd son âme ? 1
Au contraire, pour nous « désenfiévrer », désencombrons notre vie, laissons tomber plutôt le superflu.
Ivan Doulière
1 Matthieu 16.26
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Lecture proposée : 1ère lettre de Pierre, chapitre 5, versets 5 à 7.