Le journal et le vent

Dieu parle cependant, tantôt d’une manière, tantôt d’une autre, et l’on n’y prend point garde.
Job 33.14

Lors d’un séjour en Australie, le prédicateur anglais Charles Spurgeon (1834-1892) a été heureux d’entendre un vieil homme lui raconter l’histoire de sa conversion à Jésus-Christ :
« Il y a cinq ans, je gardais un troupeau de moutons quand j’ai ramassé une page de journal amenée par le vent sur la prairie. Après avoir jeté un coup d’œil sur les premières lignes, j’ai eu envie de poursuivre ma lecture. Je me suis alors aperçu qu’il s’agissait du résumé de l’un de vos sermons. Si j’avais su d’avance qu’il s’agissait d’un écrit religieux, j’aurais immédiatement jeté cette feuille, car je ne me souciais aucunement de Dieu. Mais, piqué par la curiosité, je suis allé au bout de l’article. Il m’a amené à réfléchir, et je l’ai gardé précieusement, le relisant maintes fois. Finalement, Dieu s’est servi de vos paroles pour m’éclairer sur la signification de la mort de Jésus. Je suis venu au Sauveur grâce à elles ».
Oui, Dieu utilise bien des moyens pour nous interpeller et nous attirer à lui : pour cet Australien, ce fut une prédication, une page de journal et le vent. Pour vous, ce sera peut-être une rencontre, un livre, un contretemps… ou ce calendrier ! Dieu n’est pas limité. Ouvrons les yeux et discernons sa main dans ce qu’il nous arrive. Car il se manifeste bien plus souvent que l’on ne pense.

Françoise Lanthier

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Lecture proposée : Livre de Job, chapitre 33, versets 14 à 30.

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