Le Seigneur, du ciel, se penche sur les êtres humains, pour voir s’il y a quelqu’un qui ait du bon sens, qui cherche Dieu.
Psaume 14.2
Husavik, la capitale islandaise de l’observation des baleines, abrite un musée maritime. Sa section « Homme et nature » retrace un siècle de vie dans la région, de 1850 à 1950. Un documentaire reconstituant la vie d’une famille de pêcheurs au début de cette période m’a beaucoup touché. On y découvre le déroulement d’une journée. À trois heures du matin, le père se lève. Invoque Dieu sur les évènements à venir. Bénit la nourriture (du poisson séché). Il s’agit ensuite de préparer le bateau, le matériel de pêche. Avant de prendre la mer, chacun se recueille et l’on demande à Dieu sa protection sur la navigation. Qui sait en effet les circonstances qui seront rencontrées, notamment météorologiques ? On espère revenir sain et sauf. Et si possible être en mesure de ramener des prises qui permettront de subvenir aux besoins physiques et matériels de la famille.
Notre société se réfère de plus en plus aux technologies et autres supports de pointe. Grande alors est la tentation d’ignorer la dimension spirituelle de l’existence. De ne compter que sur nos capacités, mérites et ressources propres : richesse matérielle, bien-être, capacités intellectuelles, foi en la science seule. Au risque de passer à côté d’une grande bénédiction que se plaît à souligner l’Écriture sainte.
Guy Gentizon
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Lecture proposée : Lettre aux Philippiens, chapitre 4, versets 5 à 7.