Ils se sont tous égarés, tous sont corrompus, et aucun ne fait le bien, pas même un seul.
Romains 3.12
Le philosophe franƧais LĆ©on Brunschvicg1 affirmeĀ : Ā« Moins on connaĆ®t le monde, plus facilement on lāexplique Ā».
Les faits semblent lui donner raisonĀ : les explications rapides abondent, souvent contradictoires⦠Les religions sāy essayent aussi, en tentant de donner une cohĆ©rence au fonctionnement de lāhumanitĆ©. Ou plutĆ“t Ć ses dysfonctionnements !
Car le problĆØme est lĆ Ā : toutes les tentatives dāexplications du monde se trouvent confrontĆ©es Ć lāexistence du mal. Le mal est prĆ©sent partout, dans chaque groupe humain, dans chaque cÅur, indĆ©pendamment du niveau Ć©conomique, du systĆØme politique, de la culture ou de la religion.
La Bible affirme que le problĆØme est dans le cÅur humain, et provient du dĆ©sir dāindĆ©pendance de lāhomme par rapport Ć Dieu. Nous venons au monde sĆ©parĆ©s de Dieu, bien dĆ©cidĆ©s Ć vivre la vie qui nous plaĆ®t. Cette volontĆ© dāindĆ©pendance, la Bible lāappelle pĆ©chĆ©. Le mal en dĆ©coule, et rend visible cette attitude intĆ©rieure.
Pour expliquer vraiment le monde, il faut reconnaĆ®tre que le pĆ©chĆ© est universel et que la source du problĆØme est la sĆ©paration dāavec Dieu. Pour autant, ne nous arrĆŖtons pas lĆ ! Reconnaissons-nous comme pĆ©cheurs.
Mieux encore, reconnaissons humblement que nous avons besoin de nous soumettre à Dieu pour en être guéris.
Jean-Louis ThƩron
1 Les Ćges de lāIntelligence, PUF 1934-1947
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 3, versets 9 à 20.