Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité.
Ecclésiaste 1.2
L’Ecclésiaste nous montre que rien de ce qu’on voit dans le monde n’a de solidité. Il nous conseille de ne pas rechercher passionnément les biens qui périssent. Ces expressions dans la Bible : « une nuée qui passe », « un peu de fumée », « une vapeur »1, nous font connaître la fragilité de notre vie. Il n’y a rien qui dure toujours. Quand nous regardons les éléments du monde en faisant réflexion sur leur peu de durée, nous ne pouvons pas nous empêcher de dire : « Vanité des vanités, tout est vanité. » Tous ces mouvements réguliers de la nature et toutes nos peines journalières nous rappellent continuellement que nous vieillissons et que notre vie se dirige vers son terme et son repos.
Ne soyons pas des insensés qui préfèrent l’éclat des biens présents et passagers à la vie éternelle que Jésus promet à ceux qui croient en lui. Voyez, mêmes les étoiles les plus brillantes dans le ciel s’évanouissent au lever du soleil.
La même chose arrive aux choses du monde quand nous regardons à l’Évangile du Christ. Le livre de l’Ecclésiaste nous incite à regarder vers notre créateur avant que s’obscurcissent nos jours… Il n’y a que les biens de Dieu qui durent éternellement. Or Jésus, que Dieu a envoyé pour nous sauver, a les paroles de la vie éternelle² !
Dominique Moreau
¹ Job 7.9, Psaume 102.4, Jacques 4.14 ² Jean 6.68
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Lecture proposée : Livre de l’Ecclésiaste, chapitre 12.