Dites-lui que vous l’aimez

Oui, j’aime l’Éternel, car il m’entend lorsque je le supplie.
Psaume 116.1

Dans le Middle West américain, une petite fille naquit sourde-muette. Peu après sa naissance, sa mère mourut. Son père devait seul s’occuper d’elle. Et il le fit de tout son cœur. En dehors de ses heures de travail, c’est à elle qu’il consacra tout son temps, lui donnant tout son amour. Ils apprirent ensemble le langage des signes que personne de leur entourage ne comprenait, mais les deux s’entendaient à merveille.
Les années passèrent, et le père dut aller travailler en Europe. Un ami lui conseilla de placer l’enfant dans une institution de sourds-muets où l’on prendrait bien soin d’elle. Il décida de suivre ce conseil. Son absence dura près d’une année. L’enfant languissait après son père et ne pouvait plus attendre son retour. Ce n’était pas seulement le bonheur de le revoir qui la rendait si impatiente, c’était un secret. En effet, dans cette école, on lui avait appris à remuer ses lèvres et à dire quelques mots.
Lorsque le père revint, elle courut dans ses bras, pressa ses lèvres contre son oreille et lui murmura : « Papa, je t’aime ». C’était plus que ce qu’il pouvait supporter : il s’écroula, subjugué par l’émotion. La fillette s’appuya de nouveau contre sa tête et ne cessait de lui dire : « Papa, je t’aime ».
Il ne nous suffit pas de connaître Dieu, de savoir tout ce qu’il a fait pour nous. Il attend aussi de notre part cette déclaration d’amour que la fillette a faite à son père.

Alfred Kuen

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Lecture proposée : Psaume 18, versets 1 à 5.

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