Les gens seront égoïstes, avides, exclusivement préoccupés d’eux-mêmes…
2 Timothée 3.2
Je suis dans la banlieue nord de Paris. Un panneau vante un jambon, objet soi-disant d’une « irrésistible tentation. » L’accroche est un seul mot : « Partageoïste », avec un astérisque : « qui partage avec lui-même ».
Les publicitaires sont obligés de coller avec l’air du temps. Ici, le rédacteur-concepteur a synthétisé l’homme d’aujourd’hui : s’il partage, c’est avant tout avec lui-même ! Sur le quai, je vois un homme qui communique… avec son smartphone. Encore un partageoïste ?
Depuis mon train, après Saint-Denis, je vois les bons vieux tags d’il y a trente ans. Parmi les seuls reconnaissables (PUNK, no future), je vois… JESUS ! Un grapheur a osé écrire ce nom en clair, manière de dire sans doute que le Sauveur n’est pas incongru dans le tumulte de ce monde.
Si j’écris ce feuillet dans la foulée, c’est que je ne veux pas être égoïste, mais partager celui qui m’est le plus cher, Jésus. Il est la réponse pour ce monde, l’ami de trente ans et plus, qui ne m’a jamais déçu. Rencontrez-le et devenez « partagénéreux » ! Ça sonne un peu mieux, non ?!
Francis Schneider
__________________
Lecture proposée : 2ème lettre à Timothée, chapitre 3, versets 1 à 5.