Le serpent dit à la femme : « Dieu a-t-il vraiment dit… ? »
Genèse 3.1
Voilà bien une notion jugée de plus en plus irrecevable aujourd’hui : dès notre naissance nous hériterions d’une malédiction liée à la faute de nos lointains ancêtres…
Mais ce que le récit de la Genèse veut nous dire, c’est que dès l’origine est ancrée dans le cœur de l’homme une défiance envers Dieu. C’est là la grande victoire du diable, le père du mensonge, le serpent rusé : nous faire croire que Dieu ne peut pas nous rendre pleinement heureux, et nous pousser à chercher par nous-mêmes le chemin de notre propre bonheur.
Oui, nous faisons tous partie de cette humanité pécheresse qui ne fait pas bon usage de sa liberté, par esprit d’indépendance et de défiance envers Dieu.
Mais alors que par notre naissance nous sommes tous solidaires en Adam de cette nature pécheresse et donc coupés de la relation avec Dieu, nous pouvons en Christ être solidaires de l’œuvre de réconciliation qu’il a accomplie à la Croix. En retrouvant une pleine confiance en Dieu et en son Fils, nous sommes solidaires de la justice que Dieu nous accorde dans sa grâce et son amour, manifestés en Jésus-Christ. Ainsi donc, comme une seule faute a entraîné la condamnation de tous les hommes, un seul acte satisfaisant à la justice a obtenu pour tous les hommes l’acquittement qui leur assure la vie 1. Encore nous faut-il le croire…
Bernard Grebille
1 Romains 5.18
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 5, versets 12 à 19.