Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une mangeoire.
Luc 2.12
Prenant mon petit-fils dans mes bras, je me rends compte de sa fragilité et de sa dépendance totale. Tout seul, il ne survivrait pas, car tous ses besoins doivent lui être fournis par les adultes. Quelle fragilité que la vie d’un bébé !
Et pourtant c’est sous cette faible forme que le Sauveur du monde, le Roi des rois a choisi de descendre sur notre terre. De plus, il n’est pas né dans un grand palais confortable, mais dans une étable, et en pleine nuit ! C’est l’humilité la plus totale manifestée par celui qui est au-dessus de tout !
Il aurait pu venir comme un puissant héros, établissant son règne par la force… Ou comme un roi dictateur dominant son peuple. Non, il a quitté le ciel si splendide se dépouillant de sa gloire et choisissant la forme la plus faible de l’être humain pour nous rejoindre. Par amour, il s’est rendu semblable à nous, vivant la même condition humaine, se rendant le serviteur de tous. Il a ainsi délivré des ténèbres et du mal un peuple nombreux qui l’adore.
Mieux que la force d’un super-héros, la fragilité du nouveau-né de la crèche a établi un royaume éternel d’amour et de justice.
Y êtes-vous entré ?
Martine Fleck
__________________
Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 2, versets 8 à 14.