« Mes yeux ont vu ton salut, celui que tu as préparé devant tous les peuples, lumière pour la révélation aux nations et gloire de ton peuple, Israël. »
Luc 2.30-32
Tenir un nouveau-né dans ses bras est toujours émouvant, n’est-ce pas ? Un être aussi petit, impuissant et fragile mais qui a déjà dans son ADN tout ce qu’il faut pour devenir adulte ! Le miracle de la vie qui se renouvelle génération après génération est une merveille pour laquelle nous pouvons louer Dieu.
Le bébé que Siméon a pris dans ses bras n’était pas n’importe quel nouveau-né. Il était exceptionnel, unique même. Comment Siméon le savait-il ? Le Saint-Esprit lui avait révélé qu’il ne mourrait pas avant d’avoir vu le Christ du Seigneur 1.
Comme d’autres qui figurent dans les deux premiers chapitres de l’évangile de Luc (Zacharie, Élisabeth, Marie, Joseph, les bergers, Anne…), Siméon attendait que Dieu délivre Jérusalem 2. Cela veut dire qu’il attendait le Christ. Et poussé par l’Esprit, il vient au Temple en même temps que Joseph et Marie qui veulent présenter l’enfant Jésus au Seigneur, comme le dit la Loi. En le voyant, Siméon sait que le Christ est là : c’est ce nouveau-né ! Et il loue le Seigneur qui lui permet de le voir de ses yeux.
En cette période de Noël, faisons comme Siméon : louons Dieu pour l’enfant Jésus, venu dans le monde pour apporter le salut. Qu’il soit notre lumière !
Allan Kitt
1 Luc 2.26 2 Luc 2.38
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 2, versets 21 à 32.