Venez auprès de moi, vous tous qui portez des charges très lourdes et qui êtes fatigués, et moi je vous donnerai le repos.
Matthieu 11.28
L’autre jour, je regardais dans le dictionnaire la définition du mot « fatigue ». Voici ce qu’il en est dit : « Sensation pénible causée par l’effort, l’excès de dépense physique ou intellectuelle ».
Tout le monde connait la fatigue. Il faudrait dire « les fatigues », puisqu’on parle souvent de bonne ou mauvaise fatigue. Celle que l’on définit comme bonne est souvent celle qui, après que l’on a bien travaillé, nous laisse le cœur en paix et satisfait.
Par contre, l’autre fatigue ne nous laisse aucun repos ; au contraire, elle nous écrase, nous oppresse, nous angoisse. Elle est souvent due à nos peurs, aux échecs, aux déceptions en tout genre, et nous met dans une situation d’abattement. Même les cures de sommeil n’y changent rien. Ah ! le repos… Combien voudraient l’avoir, le vivre.
Le vrai repos, je n’en connais qu’un seul qui peut vous le donner ; et il le donne gratuitement. J’ai encore le souvenir très vif de ma maman dépressive, pleurant souvent. Lorsqu’elle a rencontré Jésus, ses soucis ne se sont pas volatilisés pour autant, mais elle chantait la gloire du Seigneur qui, dans son amour, l’avait sortie de là.
Jésus vous invite, vous aussi, à venir à lui aujourd’hui pour recevoir le repos, le vrai.
Bernard Delépine
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Lecture proposée : Psaume 4, verset 9.