Agar se demanda : Ai-je réellement vu ici-même le Dieu qui me voit ? Et elle appela l’Éternel qui lui avait parlé Atta-El-roï (C’est toi le Dieu qui me voit).
Genèse 16.13
Agar fuit Saraï, sa maîtresse, qui la maltraitait parce qu’elle-même l’avait outragée ; elle est à la fois coupable et victime. Dieu la trouve dans le désert, désespérée, et lui dit de reconnaitre sa faute auprès de Saraï. En même temps, il lui promet de bénir sa postérité. Alors Agar appelle Dieu qui s’est révélé : Atta-El-roï (tu es un Dieu de vision), c’est-à-dire un Dieu qui voit et qu’on peut voir. Elle s’exclamera qu’elle a vu le Dieu qui la voyait !
Ce récit me fait penser au proverbe de Salomon : Les yeux de l’Éternel sont en tout lieu, observant les méchants et les bons. ¹ Bien ou mal, on ne peut rien cacher à Dieu. Lui seul peut voir dans le cœur de tous les hommes. Cette capacité qui nous dépasse suscite en nous à la fois un sentiment de crainte et de réconfort. Car, dans sa justice, Dieu sait nos péchés, et dans sa bienveillance, il n’ignore pas nos difficultés. D’où ce double appel de Christ dans son Évangile à lui demander sincèrement pardon pour nos fautes et à placer toute notre confiance en lui dans notre quotidien.
À l’exemple d’Agar, je dois savoir que Dieu me voit et, qu’en croyant, je peux le voir en Jésus crucifié et ressuscité pour me sauver !²
Dominique Moreau
¹ Proverbes 15.3 ² 1 Timothée 1.15
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Lecture proposée : Livre de la Genèse, chapitre 16.