Une rescapée

Ils refusent de se convertir. Je disais : … ils agissent en insensés, parce qu’ils ne connaissent pas la voie de l’Éternel…
Jérémie 5.3-4

Ouvrant la radio trop tard, je ne sais comment s’appelle la personne qui témoignait de sa conversion à Jésus-Christ, mais j’ai noté ces mots : « Je suis une rescapée du non-sens de la vie sans Dieu ».
Et il m’est venu à l’esprit que l’on ne peut mieux définir ce que la foi en Jésus opère.
Notre société souffre avant tout de l’absence de sens, de signification. On ne sait d’où l’on vient ni pourquoi. Vivre n’est que survivre en cherchant on ne sait quoi.
Jérémie disait vrai, si on ne connaît pas le projet de Dieu pour nous, on agit en insensé. Quête, vie, choix n’ont nulle signification ni direction. L’insensé ne manque pas d’intelligence, mais ignore pourquoi il existe. Les psaumes 14 et 53 commencent par l’affirmation : L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Celui-là est insensé pour avoir choisi la déraison. Pour qui, pour quoi vivrait-il ? S’il n’y a point de Dieu, rien n’a de réelle signification. Se prendre soi-même pour but, c’est en découvrir la futilité. Y aurait-il plus d’occasions de joie que de détresses ? S’il n’y a rien au-delà de la mort, disait l’apôtre Paul, Mangeons et buvons, car demain nous mourrons ¹.
Mais la vie a un sens que nous découvrons lorsque nous cessons de résister à l’invitation que nous fait Dieu de nous convertir, c’est-à-dire de nous abandonner à sa grâce et à ses soins.

Richard Doulière

¹ 1 Corinthiens 15.32

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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 1, versets 18 à 22.

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