Le paresseux passe son temps à faire des souhaits.
Proverbes 21.26
N’allez pas croire, à cause du verset choisi, que je regarde comme paresseux ceux qui expriment leurs souhaits. Le paresseux du texte ne fait que souhaiter pour lui-même – parfois peut-être pour les autres, mais sans mettre la main à la pâte, eût-ce été seulement prendre le temps de les écrire.
Même si nous n’avons rien d’un paresseux et si nous nous dépensons parfois sans compter pour réaliser les souhaits que nous nous faisons, n’arrive-t-il pas que nous soyons bien plus lents à transformer en actes ceux que nous formulons pour autrui ?
Bien sûr, lorsque nous souhaitons à quelqu’un une bonne santé, nous ne pouvons généralement rien faire pour que le souhait devienne réalité. Mais si nous leur parlons de bonheur, là, nous ne sommes plus impuissants ! Car nous pouvons le faire éclore au moins pendant quelques temps par nos sourires, par quelque parole gentille, quelque remarque encourageante, par un coup de main bienvenu, ou par mille autres attentions dites « insignifiantes » et pourtant tellement significatives.
Nous n’y pensons pas ? Si seulement, avant de formuler un souhait, nous commencions par nous demander comment nous pouvons ou pourrons y contribuer !
Et si notre réflexion se transformait sans attendre en engagement ! Gageons que notre entourage en serait réellement plus heureux.
Richard Douliere
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Lecture proposée :
2nde lettre aux Thessaloniciens, chapitre 3, verset 16.