Moi, je suis le bon berger.
Jean 10.11
Je ne sais plus où j’ai lu le récit de ce mouton qui avait été perdu. Il fut retrouvé six ans après. La pauvre bête avait du mal à se déplacer, tant elle était alourdie par la laine qu’elle portait. Depuis toutes ces années, il ne s’était trouvé personne pour la soulager de ce poids. Une fois tondue, la laine pesait 27 kilos !
La fin du récit précisait : « Ce mouton était dans un tel état, parce que le berger n’avait pas pu en prendre soin. »
Cette histoire est comme une parabole, illustrant très bien la situation de bon nombre de nos contemporains. À l’instar de ce mouton qui veut son autonomie, ces derniers pensent qu’ils peuvent se débrouiller tout seuls, sans avoir besoin de berger. C’est peut-être une fuite en avant qui nous motive : nous croyons que l’herbe est plus verte ailleurs, comme dans la fable de la chèvre de monsieur Seguin.
Mais, au fil des années qui passent, le fardeau devient de plus en plus pesant, la marche devient difficile et épuisante. Heureusement pour nous, le bon berger est toujours prêt à nous accueillir et à prendre soin de nous. Ne laissons donc pas le poids des difficultés s’accumuler, venons prestement vers le bon berger pour être déchargés et ainsi retrouver plus de liberté dans notre vie.
Bernard Delépine
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Lecture proposée :
Évangile selon Jean, chapitre 10, versets 10 à 14.