Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.
Jean 3.36
« Pardon » et « merci » sont deux mots que l’enfant bien élevé apprend à utiliser. Ils doivent également sortir spontanément du cœur de celui qui reconnait ses erreurs avec lucidité et qui croit en Jésus crucifié pour lui : « Pardon pour mes péchés qui t’ont obligé d’aller les expier sur la croix. Merci pour le salut que tu m’accordes par la plaidoirie de ta croix ! »
Le péché n’est pas une idée mais un fait. Et il est dangereux de penser qu’il ne l’est pas ! Car Dieu ne peut pas rester indifférent au mal commis. Toutefois, si le péché d’un homme déclenche la colère du Dieu très-haut, la repentance d’en bas sera également entendue d’en-haut ! Félix Bungener¹ disait : « L’Évangile élève parce qu’il abaisse ; il sauve parce qu’il condamne. » La Bible dit que le coupable qui reçoit Christ comme son avocat et sauveur verra changer sa destinée. Tout homme a besoin d’être sauvé et réconcilié avec Dieu. Sa plus grande erreur serait de ne pas le reconnaitre. La crucifixion de Jésus dévoile la gravité de nos fautes et en assure le plein pardon de Dieu pour celui qui croit au Fils.
« Pardon et merci » résument le vocabulaire de celui qui croit et ne laisse pas le sacrifice de Christ effleurer son cœur sans le pénétrer…
Dominique Moreau
¹ Conférencier et théologien suisse (1814-1874)
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Lecture proposée :
Évangile selon Jean, chapitre 3, versets 16 à 21.